Témoignages | Handicap

Gabin, 5 ans, au centre de loisirs pour ses vacances

Publié le 20 mai 2016

Gabin, 5 ans, au centre de loisirs pour ses vacances

Comme beaucoup d’enfants de son âge, Gabin, 5 ans, a passé une partie de ses vacances de printemps au centre de loisirs. Et ce n’est pas son handicap qui l’a empêché de franchir la porte et d’intégrer le groupe.

Là, c’est beaucoup moins banal… un bel accomplissement des missions du Dahlir, qui a pu se mettre en place une première fois à l’automne dernier, lors des vacances de Toussaint.

«Pour son éveil, je souhaitais qu’il rencontre d’autres enfants », explique Marielle, la maman de Gabin, qui souffre de lésions cérébrales.

Le Dahlir l’a mis en contact avec la direction du centre de loisirs de la commune de Loudes.

Déjà scolarisé depuis la rentrée de septembre avec d’autres enfants, Gabin a donc pu être accueilli fin octobre au centre.

« J’avais un peu peur, au départ, qu’il pleure tous les jours. Au final il était content d’y aller » relève la maman.

Des enfants très attentionnés

Pour Stéphanie Arnaudon, la directrice, « même si le contexte était nouveau, cette première fois s’est très bien passé ».

Pendant les vacances d’avril, Gabin est revenu au sein d’un groupe d’enfants, âgés de 3 à 5 ans.

« Ils sont tous très tolérants avec lui.. surtout les filles, qui sont très attentionnées ! » sourit Stéphanie Arnaudon.  On travaille essentiellement sur de la motricité fine. Sur certains jeux, il s’est très bien débrouillé avec les autres ».

Une intégration qu’est venu suivre, de près, Thibaut Fink, pour le Dahlir.

Sur place, Thibaut pointait l’importance de « ne pas chambouler le programme d’activités du centre de loisirs en raison des personnes intégrées. Au contraire, l’enjeu c’est de voir de quelle manière la personne peut se greffer au mieux au programme. Et si elle ne fait pas l’intégralité d’un exercice comme tout le monde, ce n’est pas grave, il y a des alternatives».

La force du partenariat

Grâce à un partenariat, le centre a pu bénéficier d’une animatrice supplémentaire durant les vacances.

Pour Stéphanie Arnaudon :« sans le Dahlir, cela aurait été plus compliqué de pouvoir accueillir Gabin. Nous avons pris le temps de beaucoup discuter, avec tout le monde, sur les possibilités d’accueil ».

Les vacances de printemps achevées, des liens se sont noués entre les enfants et le groupe se retrouvera certainement cet été. « Pour les enfants, en terme de respect des autres, de tolérance, c’est génial », conclut la directrice.


Propos recueillis par Carine Bonnal